de Pedro Almodóvar (1995)
Ticket Vingt piges plus tôt ou presque. Une petite salle parisienne à bobines. Je m’y précipitais pour découvrir le nouveau nectar del señor Almodóvar. Puis je suis sortie sous un ciel nuageux, les cils ébahis. Un pétale de velours, rouge brûlant comme toujours, chahuté entre des ficelles habilement tissées depuis les touches d’une surprenante machine à raconter, tombait en virevoltant sous ma carafe.
Popcorn L’interprétation de la géniale Marisa Paredes, tout en nuances flammées, grise absolument. Autour d’elle, les actrices Chus Lampreave et Rossy de Palma récolteront nos risettes en coin, et le danseur-comédien Joaquín Cortés, nos mirettes à point.
Soda Boîte à musique comprenant les titres : Ay amor de Bola Di Nieve, Soleá de Miles Davis, En el último trago de Chavela Vargas, Tonada de luna llena de Caetano Veloso, et « La très majestueuse suite signée Alberto Iglesias […] » qui « dessine avec l’appui d’un septuor quelque dix-sept esquisses orchestrales dont les couleurs varient du rose pâle au carmin le plus vif, avec parfois le concours d’un bandonéon pour tracer des courbes et des martèlements de talons pour foncer le trait. » – C. Conte
Clap Le flamenco se danse seul, à l’origine, il serait peut-être le nom d’un couteau, il trépigne de passion, envoûtant, entre joie et souffrance. Une bobine qui ferait frémir l’âme et le coeur sur le même tempo…mmh…et celle-là vous promet déjà de vous dévoiler le pot aux roses.
Zigomascope Le monde rose d’Amanda Gris : à butiner en version originale.
ZD
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