SNATCH.

de Guy Ritchie (2000)

Ticket  Bien avant le génial Sherlock Holmes et juste après le surprenant Lock, Stock and Two Smocking Barrels*, il était une fois une bobine bouillonnante et distrayante. Telle la belle louchée de crème au curry sur un lit de tétragones, ou la cuillerée de confiture d’abricot sur une part de camembert, ou mieux encore si c’était une barquette de frites ces dernières seraient probablement faites maison et servies avec la grosse mayonnaise qui va bien par dessus, disons que de la première à la dernière seconde Snatch. est absolutely delicious!

Popcorn   De l’équilibre, pas trop d’ego, juste ce qu’il faut, pour un trombinoscope impeccable. Monsieur Ritchie orchestre finement les talents réunis, emballage compris : une partition rythmée, un scénario tissé, un design stupéfiant.

Soda   Étincelante la bande-son qui s’en file tourbillonner de James Brown (repris par Bobby Byrd, ou encore Maceo Parker & The Marks) à Massive Attack, d’Oasis à Huey P. Smith, des Stranglers aux Specials… enfin un Dj-réalisateur à la hauteur pour rivaliser avec Quentin Tarantino!

Clap   Comédie géniale, aussi vive que son titre, un cartoon-punch movie à dévorer.

Zigomascope   Ça a l’air d’un gentil snack inoffensif sur papier mais, au bout des 102 minutes, t’as la mirette qui en a pourléché tous ses cils et la risette qui en pétille encore.

ZD

* Arnaques, Crimes et Botanique

« This spicy comic strip without an ounce of fat is Guy Ritchie’s return to the milieu of his debut feature, « Lock, Stock and Two Smoking Barrels »: the London streets of guys, guns and ill-gotten gains. » Article d’Elvis Mitchell, The New York Times

Après le film, interview à lire en V.O. de Stuart Hilton et Iann Cross, designers de FAQ