de Quentin Tarantino (2012)
Ticket Le film me tentait cependant je n’avais pas pu le voir à sa sortie. La lumineuse fée Kiou est alors intervenue sous la forme d’un blu-ray. Je l’ai laissé mijoter quelques temps dans un tiroir puis l’ai injecté dans mes mirettes écarquillées. Sure shot, my lady! Bang bang sur le western à la papa.
Popcorn Jamie Foxx et Christopher Waltz nous emmènent par le bout du conte et ni Samuel L. Jackson, ni Leonardo DiCaprio, ni même Walton Goggins, ne feront le moindre effort pour nous en désarçonner, tirant leurs répliques en pleine cible.
Soda Comme à son habitude, Dj Q.T. fait un carton sur la platine avec notamment quatre titres de Luis Bacalov (dont un déjà utilisé par Sergio Corbucci – Django, film de 1985), et plaque le Dies Irae de Verdi, RZA, Ted Neeley, Bruce Yauger, la Lettre à Élise de Beethoven, 2Pac feat. James Brown, et Dege Legg entre autres. Extra balles!
Clap Deux heures quarante-cinq (ça méritait de les mettre en lettres) pour une bobine magistrale qui s’inspire du western sauf que le vieux monocle à images et son banjo à paroles ont été réajustés. Le sujet ne sera pas l’Ouest sauvage et le massacre des Indiens d’Amérique, mais le Sud barbare et l’esclavage des Africains déportés en Amérique. Un Southern movie déchaîné.
Zigomascope Un bon coup de fouet sur la toile* et de grands éclats de pastèque autour d’un excellent scénario. Monsieur Tarantino est très talentueux.
ZD
*
* Joe Morgenstern [Wall Street Journal] : The film doesn’t play it safe, so neither will I. Instead, I’ll say that it finds Mr. Tarantino perched improbably but securely on the top of a production that’s wildly extravagant, ferociously violent, ludicrously lurid and outrageously entertaining, yet also, remarkably, very much about the pernicious lunacy of racism and, yes, slavery’s singular horrors.
Votre commentaire