OKKUPERT

de Jo Nesbø et Erik Skjoldbjærg (2015-…)

img_0256-2Ticket   Si, comme moi, vous aviez raté ce programme d’Arte (mais connaissiez personnellement une féroce épisodovore*),  vous n’ignorez plus rien à présent de la série norvégienne captivante qui a vu le jour en novembre dernier. Catégorie Snack ou Magnifique? La boîte à commentaires attend vos conseils.

Popcorn   Je découvre, en plus d’une intrigue tissée d’or noir, une palette de personnages solidement campés au fur et à mesure des évènements. Simple, froid, efficace, l’oeil de la caméra régale nos mirettes et nos méninges.

Soda   Le générique Black & Gold est signé Sivert Høyem. Nicholas Sillitoe a réalisé la musique des dix épisodes de la première saison.

Clap   Un intrigant polar glacé sur sa croustillante gaufrette géopolitique ; )

Zigomascope   “Freedom’s just another word for nothin’ left to lose.”**

ZD

*épisodovore légendaire : au hasard, totalement au hasard, je pioche dans la série des zigomablogs et annonce la divine Melody Personne

** petit mot du réalisateur, Erik Skjoldbjærg : « During production I happened to hear that Kris Kristofferson song “Me and Bobby McGee.” You know, with the line, “Freedom’s just another word for nothin’ left to lose.” Janis Joplin sang it, too. Anyway, when I heard that, it felt like a tagline for the whole series. » Article

~ <Pendant la période de production j’ai entendu cette chanson de Kris Kristofferson, « Me & Bobby Mc Gee ». Vous savez, celle avec ce refrain « La liberté n’est qu’un autre mot pour (dire qu’on n’a plus) rien à perdre ». Janis Joplin la chantait aussi. Quoiqu’il en soit, quand j’ai entendu cette phrase, j’ai eu le sentiment que c’était un bon slogan pour toute la série.>

DOWNTON ABBEY

de Julian Fellowes (2010-2015)

downtonabbeys4Ticket   Hélas, comme je le craignais, redoutais, supputais, il s’agit effectivement d’une savoureuse série britannique. Ah mince, une de plus, zut alors ; )

Popcorn   Comment décrire mes retrouvailles avec (Deborah GellyElizabeth McGovern? À quoi bon évoquer l’incontournable présence de Jim Carter ou de Phyllis Logan, sans citer juste après la liste complète des acteurs et des actrices de Downtown Abbey? Lord Hugh Bonneville Crawley me le pardonnerait-il? Aaaah, le talent, le fameux machin magique étincelant! Pis du détail d’époque en veux-tu en voilà, décors, costumes, tout le tralala. Ainsi parlait mon extatique béatitude. Enfin, et aucune équivoque n’est possible là-dessus, vous pouvez scander à tue-tête : Maggie Smith über alles!

Soda   Le thème de la série Did I make the most of loving you? a été composé par John Lunn, également responsable avec l’aide du Chamber Orchestra of London des mélodies.

Bonbons   Pas moins de quatorze réalisateurs aux commandes du tournage.

Clap   Écrites et réalisées par Julian Fellowes, voici six captivantes saisons, soit une valse enivrante de cinquante-deux épisodes, qui raconte l’histoire des nombreux habitants d’une demeure anglaise, Downtown Abbey, entre 1910 et 1925.

Zigomascope   Impressionnant chef d’oeuvre de fiction historique*.

ZD

*historical period drama

Sam Wollaston of The Guardian said,

It’s beautifully made—handsome, artfully crafted and acted. Smith, who plays the formidable and disdainful Dowager Countess, has a lovely way of delivering words, always spaced to perfection. This is going to be a treat if you like a lavish period drama of a Sunday evening.

~ C’est une série magnifique, bien faite, créé et jouée avec talent. Maggie Smith, qui interprète la respectable et redoutable Comtesse de Grantham, délivre son texte avec un tel charme, chaque mot espacé à la perfection. Un programme somptueux pour qui apprécie les séries dramatiques le dimanche en soirée.

BELPHEGOR

indexde Claude Barma (1965)

Ticket Bassinée par l’hystérie collective que produisit cette oeuvre au sein de ma famille (qui découvrit cette série dans ses jeunes années), je décidai moi aussi de la regarder.

Popcorn La toile de fond : Le Louvre et son fantôme, mais également une sombre histoire de confrérie.

Soda La musique composée par Antoine Duhamel est plus qu’inquiétante et participe d’une atmosphère surnaturelle.

Clap Le noir et le blanc sont divins et subliment les yeux kohlés de Juliette Gréco. Les prénoms des personnages ne paraissent plus très modernes pour notre époque mais on en fera volontiers abstraction.

Zigomascope A voir et à revoir car, comme dans toutes les bobines du genre, on ne discerne pas toutes les subtilités à la première vision.

par Lady Kiou

FARGO

112616.jpg-c_120_160_x-b_1_CCCCCC-f_jpg-q_x-xxyxxcréée par Noah Hawley (2014), inspiré du film de Joel et Ethan Coen

Ticket Subjuguée par le brillantissime Fargo – Le Film de Joel et Ethan Coen datant déjà de 1996, et sur les bons conseils de Madame ZigomaD, je décidais de regarder cette série. Restant dans un premier temps sur mes gardes, je fus rapidement conquise.

Popcorn Malgré l’apparente inertie de l’action, l’ensemble des dix épisodes est chargé à bloc d’histoires.

Soda Le thème musical glacial composé par Jeff Russo colle parfaitement à l’ambiance.

Clap L’intention de l’oeuvre originale a été parfaitement respectée : rythme lent, images superbes et parfois sanglantes, et personnages très intenses,

Zigomascope Les protagonistes et la manière de filmer m’ont parfois fait penser à Twin Peaks, aïe, aïe, aïe…

par Lady Kiou

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